PROGRAMME DE COURTS-MÉTRAGES
OBSKURA 05 – VENDREDI 4 JUILLET – LA PARCHEMINERIE – 18h00

HERE ARE SOME IMAGES de Yannick Mosimann – 6’13 – Suisse
HERE ARE SOME IMAGES. Un film explorant l’interaction entre les images internes et externes, à l’aide de séquences 16mm développées artisanalement et de réflexions sur la perception et la mémoire.
Yannick Mosimann est un cinéaste expérimental, artiste sonore et photographe originaire de Berne, en Suisse. Il a étudié à
l’Université des Sciences Appliquées et des Arts de Lucerne, où il a complété son baccalauréat avec le court métrage HOW I
DISAPPEARED. Le film a été projeté dans divers festivals de cinéma à travers le monde. Mosimann a poursuivi ses études en
faisant une maîtrise de Contemporary Arts Practice à la Hochschule der Künste de Berne. L’œuvre de Mosimann comprend des films, des installations vidéo/audio et des projets de collaboration avec divers artistes en tant que cinéaste et musicien. Son intérêt artistique réside dans les processus intuitifs, les expériences sensorielles et la
réimagination des récits. Les thèmes explorés dans son travail incluent l’anthropocène, la nature, la cosmologie, l’obscurité et la
perception humaine. Début 2022, Mosimann a sorti son premier long métrage intitulé I HAVE NOT BEEN AFRAID OF GOING BLIND FOR A LONG TIME.

ECO – Noémi Aubry – 6’39 – France
ECO. Les tambours raisonnent au fond de la mine, le bal a lieu demain. Nous sommes le 14 du mois.
Noemi Aubry. Après des études de cinema et théâtre à l’Université de Metz, elle intègre le Conservatoire Libre du Cinema Français à Paris où elle apprend le montage 16mm. Elle poursuit ensuite ses études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, où elle obtient un Master en anthropologie visuelle. Elle est cofondatrice de l’association de production documentaire Ozho Naaye, membre du comite de redaction de la Revue Femmes Photographes et membre de L’abominable, laboratoire argentique.
Elle a réalisé trois longs-metrages documentaires Et nous jetterons la mer derrière vous corealisé en 2015, Baska bir dag, une autre montagne, corealisé en 2017 et Le magnétophone, réalisé en 2021, et plusieurs courts-métrages. La machine d’enregistrement et Une saison sans Guy, en Super 8 et 16 mm. Noemi Aubry, à travers ses projets documentaires, interroge cette societé sur les questions de territoire, de mouvements de populations, d’exil et d’identité, à travers une approche féministe.

A FILM WITH SOUND (TAKE THREE) – Josh Weissbach – 2’57– USA
A FILM WITH SOUND (TAKE THREE) Un père et sa fille tournent un nouveau film après que la fille ait demandé à faire un film
avec du son après avoir fait un film muet l’année précédente.
Josh Weissbach est un cinéaste expérimental. Ses films 16 mm et ses vidéos numériques ont été présentés dans le monde entier dans de nombreux festivals. Une sélection des films de Josh est distribuée par Light Cone à Paris, France.

DRÔO – Alexis-Camille Chevallier – 11’ – France
DRÔO Attaqués par des hordes d’oiseaux, des agriculteurs créent un environnement sonore protecteur pour sauver leurs récoltes.

WETLAND IMPULSE – Jimmy Schaus – 2’ – USA
WETLAND IMPULSE Des expositions d’une seule image ont été prises en marchant dans la zone humide autour de ma maison , alternant entre l’image et l’absence d’image à une fréquence de deux images chacune sur un film inversible noir et blanc. Dans les cadres noirs non exposés, j’ai réalisé des gravures d’observation rapides à partir des images précédentes directement dans l’émulsion. Projetées à 24 images par seconde, les images photographiques et mes rendus ultérieurs apparaissent superposés plutôt que séquentiels, unifiant l’index et l’interprétation.
Jimmy Schaus est un artiste et un cinéaste dont le travail couvre le cinéma expérimental et narratif, l’art vidéo, le son et la musique.

UNAS BOLITAS DE MERCURIO – Andrea Marquez – 8’– Argentine
UNAS BOLITAS DE MERCURIO. À travers le récit d’un rêve – une image du passé qui insiste pour réapparaître – le film dissèque et expose les matériaux mêmes dont il est constitué : photographie fixe, image en mouvement, narration, comme si ces éléments cinématographiques étaient des minéraux et des pierres précieuses dans une vitrine de musée. Ce faisant, il les transforme en une exploration évocatrice de ce qui est préservé et de ce qui est perdu. Une archive d’images brisées et arrêtées ? Un mausolée du temps ? En tissant des fragments de mémoire et de forme cinématographique, le film n’examine pas seulement la nature de la préservation, mais invite également à une réflexion sur le cinéma lui-même. Que sont devenues ses promesses, ses potentialités, ou, pour emprunter à Gilles Deleuze et Thom Andersen, les pensées que nous avons eues ?
Andrea Márquez (née en 1983 en Argentine) est écrivaine, photographe et cinéaste. Elle a étudié la littérature (Universidad de Buenos Aires) et les études cinématographiques (Université Paris Diderot). En tant qu’écrivaine, elle a remporté plusieurs prix, dont le 30e Félix Francisco Casanova pour son recueil de poèmes Posesiones. Elle travaille sur des films indépendants et des projets artistiques.

TERRE ROUGE TERRE NOIRE – Agnès Perrais – 7’– France
TERRE ROUGE TERRE NOIRE Quatre motifs d’un paysage insulaire : dunes, herbes, ciel d’orage, mer. Ces motifs sont déclinés et entremêlés par plusieurs opérations de laboratoire : générations successives de copies, tirage à plat,
surimpressions au tirage, virages chimiques, font vaciller les plans fixes et désertés pour créer un paysage imaginaire où les éléments et les matières se rejoignent.
Agnès Perrais commence par réaliser des documentaires de création (Tant que nous sommes à bord, 2014, Magari !, 2019). Puis elle rencontre la pratique du cinéma argentique grâce aux laboratoires
partagés l’Etna et l’Abominable dont elle devient membre.
Au sein d’une recherche plastique diverse (collages, rayogrammes…), elle mène son travail cinématographique autour de l’articulation entre politique et imaginaire, en travaillant à la fois des formes documentaires (Ciompi, 2023) et des formes courtes expérimentales ou performatives (Navire, 2017, Marin Miroir 2021, Herbier, 2023-2024, Terre rouge terre noire, 2024).