Heliconia

Paula Rodriguez Polanco

27 min – France/Colombie – 2020 – super 8

Heliconia est le portrait de trois jeunes gens à la recherche d’un paradis terrestre. C’est l’histoire de leur voyage, de leur désir de liberté et de leur liaison affective à travers le paysage protéiforme des tropiques.


Les herbes folles

Antoine Ledroit

4 min – France – 2018 – 16mm

Des bords de chemins à la pellicule. Des graminées s’invitent au laboratoire.


Obatala Film

Sebastian Wiedemann

7 min – Nigeria/Brazil/Colombia – 2019 – super 8

Le corps ré-existe et insiste. Il n’est jamais une enveloppe fermée, mais un canal de passage et de transe parmi les dimensions spirituelles les plus diverses (Obatala Film). Film-dévotion, film-offrande, film-cadeau. Tourné dans la mythique Ile-Ife, ville sacrée du peuple Yoruba et fondée par les Orisas, ce film cherche à affirmer sensoriellement le vertige du contact avec Obatala, orisa créateur du monde, de la lumière. Transe d’étincelles de lumière, de corps en connexion spirituelle.


Cleaning

Milica Jovcic

6 min – Espagne – 2020 – super 8

Basé sur du found footage et des films de famille tournés en super 8 en Yougoslavie et affectés par la détérioration chimique, ce travail se concentre sur l’exploration des possibilités de « l’écriture féminine » et la spécificité des expériences féminines. L’accouchement et l’interruption de grossesse ne sont que quelques-unes des nombreuses expériences qui sont traditionnellement représentées et marginalisées dans le contexte social et politique en raison de la domination des récits établis.


Un fantasma de sol

Mario Bocchicchio

3 min – Argentine – 2020 – super 8

Le parc Lezama a un soleil. Les samedis à midi …Il a un soleil argentin merveilleusement gratuit, merveilleusement précis dans la quantité de leurs langues et la chaleur de ses ailes. Héctor Viel Temperley, poète argentin.


Not Moldova, 1937

Madi Piller

13 min – Canada/Moldavie – 2019 – 16mm

Un journal intime témoin du voyage de l’auteur en Moldavie, pays que ses parents avaient été contraints de quitter dans les années 1930 en raison de leur origine juive. Des images d’archives combinées à des récits de survivants évoquent l’exode, la guerre et le totalitarisme, confrontant des images d’objets locaux à des scènes de rituels traditionnels.

« Dans mon film, j’ai été témoin d’espaces et j’ai recueilli en silence une histoire douloureuse qui a sculpté la douleur et la souffrance. » M. Piller