Obskura 04 – 5 juillet 21h

VENDREDI 5 JUILLET – LA PARCHEMINERIE

 

21H00 PROJECTIONS 

 

SHEDDING – Vicky Smith – 4’ – UK – 2024 – projection en 16mm

Une figure immobile, saturée de lumière, semble être fortement surexposée. À mesure que les couches de l’image se détachent, il devient évident que l’exposition est correcte et que la luminosité est causée par des superpositions multiples répétées. Une performance pour la caméra Bolex dans laquelle les dimensions de la stase et du mouvement sont physiquement mises en scène en filmant à différentes cadences. Approchant le film à travers des pratiques de peinture, le film est une série continue d’autoportraits qui suivent les instructions du matériau filmique et des outils disponibles.

 

 

 

BABBLER, FAIRY AND THRUSH – Karel Doing – 4’- UK – 2022 – Projection en 16mm

Un flux de perception brute, où petits objets et grands panoramas se présentent simultanément. Toutes les certitudes quant au loin ou au près, au détail ou à l’ensemble, à l’intérieur ou à l’extérieur, sont délibérément brisées.

 

 

 

THE LETTER FROM TOMORROW – Nataliya Bek-Gergard – 6’ – Ukraine / Canada – 2023

Une seule image peut-elle raconter l’histoire du fil invisible qui entrelace les tragédies passées et présentes ? En reliant cinq générations et plus d’un siècle, la cinéaste va se créér une nouvelle archive familiale de lumière et d’ombres sur film 16 mm.

 

 

THE CAKES I WOULD BAKE – Will de Ritter – 2’ – UK

Tourné sur deux bobines de Super 8, the Cakes I would Bake est une lettre d’amour languissante aux gâteaux racontée par deux courtisans français à la veille de la Révolution française.

 

 

 

 

IN PRAISE OF SLOWNESS – Hicham Gardaf – 17’ – UK/Italie – 2023

À Tanger, le parcours laborieux d’un homme qui collecte des bouteilles vides, qu’il revend ensuite aux vendeurs d’eau de javel qui arpentent les rues labyrinthiques de la vieille ville. Face aux forces économiques et technologiques mondiales qui redéfinissent la ville, les vendeurs d’eau de javel sont sur le point de disparaître. Pourtant, ce portrait cinématographique de leur chaîne d’approvisionnement et de leurs chants insistants transmet des images acoustiques et visuelles de résistance collective. Le film aborde l’urbanisation et l’industrialisation accélérées de Tanger, mais témoigne également de la manière dont les chorégraphies locales de la lenteur articulent des modes de résistance à la vitesse du capitalisme.

 

 

 

LES IMAGES QUI VONT SUIVRE N’ONT JAMAIS EXISTÉ – Noé Grenier – 7’ – France – 2022

 

Le 22 mai 1996 au cinéma en plein air le Can-View Drive-in dans le sud du Canada, le film catastrophe Twister est programmé alors que les conditions météo sont inquiétantes. Peu après, une tornade réelle détruit les écrans.
La séance a été annulée, pourtant, des spectateurs ont construit le souvenir d’y avoir assisté, en pleine tempête.
Les images qui vont suivre n’ont jamais existé est un film de found-footage réalisé à partir de la bande annonce 35mm du film d’action américain TWISTER (Jan de Bont, 1996) autour d’un phénomène d’hallucination collective.